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Un paysage sculpté par l’eau

Gorges, grottes, cirques, ravins,
vallées, embouchure et plaine

Enjamber, canaliser,
protéger et utiliser

Des milieux humides
à la biodiversité préservée

Gorges, grottes, cirques, ravins, vallées, embouchure et plaine

L’Hérault

Né au pied du massif du Mont Aigoual dans les Cévennes, le fleuve Hérault entaille en gorges ou en vallées profondes ces plateaux calcaires, qu’on appelle causses.
Son long parcours sauvage et solitaire s’étend sur plus de 25 km, avant que le fleuve ne débouche brusquement en plaine au pont du Diable.

Au sud de Ganges, l’Hérault a creusé la roche des plateaux calcaires. Il est cadré par les hauts reliefs de causses et de garrigues. Ces secteurs sont inaccessibles entre Brissac et le moulin Bertrand et ne présentent pas d’activités humaines. Ce sont également des secteurs à canoës, inaccessibles depuis la route entre le moulin Bertrand et la Combe du Cor.

La Buèges

Prenant sa source à Pégairolle de Buèges, la Buèges s’incise en vallée dans les reliefs, sur 15km, avant de rejoindre l’Hérault.
Barrages, ponts, moulins, norias, canaux d’irrigation jonchent cette vallée, ces héritages patrimoniaux révèlent d’une activité humaine autour de cette rivière.

Le ravin des Arcs

Le paysage apparaît tourmenté, un affluent du fleuve Hérault, le Lamalou a façonné des petites gorges bordées par endroit de falaises. Les escarpements rocheux verticaux du ravin des Arcs forment un véritable canyon entrecoupé d’arches naturelles creusées par la rivière.

Le cirque de l’Infernet

Le cirque de l’Infernet (site classé en 1992) qui entoure le magnifique village médiéval de Saint-Guilhem-le-Désert, entaille le massif calcaire des monts de Saint-Guilhem, culminant à 848 m au Mont Saint-Baudille.
Le point de vue “Max Nègre”, au sud, est le point le plus élevé du cirque : il surplombe le Verdus de ses parois blanches de 400 mètres de haut. Telle une muraille de calcaire formant un contrefort des causses, le cirque de l’Infernet est un site emblématique.
Vestiges de terrasses et de murets en pierre sèche, chemins muletiers, ruines de châteaux : ce cirque offre une grande richesse patrimoniale. Sa richesse naturelle est tout aussi remarquable, tant par sa flore, avec sa forêt de pins de Salzmann, que par sa faune, avec les falaises du cirque de l’Infernet, véritables refuges pour de nombreuses espèces, oiseaux rupestres et chiroptères.

La partie la plus tourmentée des gorges se situe au sud du barrage de Belbezet (roches acérées, marmites de géant), entre Saint-Guilhem-le-Désert et le pont du Diable.
Elle débouche dans un large amphithéâtre ouvert vers le sud. Le fleuve Hérault va ensuite s’écouler plus calmement dans la plaine viticole jusqu’à son embouchure à Agde.

Les grottes

Sous le causse, l’eau a provoqué des effondrements et créé des grottes, comme la grotte de Clamouse (site classé en 2005) au sud ou la grotte des Demoiselles (site classé en 2010) au nord.

La grotte de Clamouse se caractérise par ses nombreuses galeries et salles richement décorées, par ses profusions d’aragonite, ses orgues et ses fistuleuses. Elle doit son nom au terme languedocien “clamousa » (clameuse ou hurleuse), en raison du bruit de la rivière souterraine lors des crues ou des pleurs d’une mère qui, selon la légende, retrouva son fils, jeune berger, noyé dans la source.

La grotte des Demoiselles, quant à elle, impressionne par sa salle principale appelée « la cathédrale » qui fait 52 mètres de hauteur et 120 mètres de longueur. Ses autres salles, ses concrétions et stalagmites sont aussi exceptionnelles, comme celle de « la vierge et l’enfant ». Elle doit son nom à la légende du berger qui tomba dans la grotte et crut voir des milliers de fées danser autour de lui.

Enjamber, canaliser,
protéger, utiliser

L’eau

Cette eau parfois trop présente, parfois absente, nécessite l’apprivoisement et l’ingénierie de l’installation humaine pour vivre avec. Depuis l’Antiquité les locaux ont déployé des prouesses d’infrastructures pour tenter de garder l’eau, de l’éloigner, de s’en défendre ou de la capter, ou tout simplement de la franchir.

Les ponts

Du fait de la violence de ses crues et de la topographie abrupte et accidentée de son parcours notamment dans les gorges, la traversée de l’Hérault et les infrastructures aménagées dans son lit mineur relèvent souvent de la prouesse technique. Les ponts les plus emblématiques sont le Pont du Diable (XIe siècle) et le Pont d’Issensac (XVe siècle). Éléments patrimoniaux majeurs et réputés pour leurs sites de baignade, ils sont les ouvrages les plus anciens de traversée du fleuve que les crues et aléas du temps ont épargnés.

On retrouve la présence de l’eau dans une multitude d’éléments patrimoniaux liés à son utilisation, sa mise en valeur, sa gestion et la protection vis-à-vis du risque qu’elle représente. Ainsi en va-t-il des passages d’eau à Saint Guilhem le Désert, des multiples fontaines, puits et lavoirs présents sur l’ensemble du territoire, ou encore, selon le passé artisanal et industriel local, des moulins, filatures, gravières, papeteries et autres barrages…

Les canaux

Autres éléments importants dans le paysage hydrographique du territoire et du fleuve Hérault : le canal de Gignac et celui de Cazilhac avec ses meuses.
Le canal de Gignac date de la fin du XIXe siècle et permet l’irrigation d’environ 3000ha de cultures constituées en grande partie de vignes, de vergers et de cultures maraîchères

Des milieux humides à la biodiversité préservée

Préservation des espèces

La qualité de l’eau de l’Hérault et la relative tranquillité le long de ses berges permettent la conservation de nombreuses espèces d’intérêt communautaire, protégées par Natura 2000.

Habitat protégé

Avec ses frênes, peupliers et saules, la ripisylve (la forêt qui longe les berges du fleuve) offre un habitat remarquable à bien des oiseaux protégés, comme le Chevalier guignette, le Martin-pêcheur, le Guêpier d’Europe, ou encore le Loriot.

Les zones humides peuvent accueillir des espèces protégées d’amphibiens telles que l’Alyte accoucheur, le Crapaud commun, le Triton palmé, la Rainette méridionale, la Grenouille rieuse. Les espèces les plus emblématiques sont le Pélobate, le Crapaud calamite et la Grenouille de Pérez.

Micro-climat

La géomorphologie du ravin des Arcs est remarquable d’un point de vue paysager et écologique. Son micro-climat frais et humide est propice au développement d’espèces peu représentées sous un climat méditerranéen, tel que l’Aigle de Bonelli dont un arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) protège ce site de nidification.

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