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Un paysage de vignes,
garrigues et forêts
Agropastoralisme avec le Mas de la Roquette à Saint-Bauzille-de-Putois. Depuis 1995, leur troupeau de brebis leur permet de produire fromages et yaourts qu’ils vendent sur les marchés, mais aussi de garder les milieux ouverts.

Des terres de vignes et d’oliviers
Territoire riche
La vigne, l’olive et la polyculture ont semble-t-il toujours été présentes sur le territoire. Aujourd’hui, on continue d’observer des terrasses datant de l’époque médiévale, voire du néolithique selon les secteurs.
Depuis l’antiquité, la viticulture a été associée à la culture de l’olivier. L’olivette, victime des différents aléas climatiques entre gel et sécheresses, ne couvre plus le territoire comme au XVIIe siècle mais persiste encore dans la plaine de l’Hérault, offrant un paysage composite riche et singulier.




Les vignobles
Les paysages du vignoble sont définis par des reliefs, une palette végétale et des trames villageoises spécifiques.
Au sud des gorges, sur le secteur de Montpeyroux, les vignobles reconnus en AOC Languedoc, sont davantage des vignobles de terrasse. Seules quelques parcelles de céréales, d’oliviers et de friches agricoles ponctuent la terrasse.

Les vignes sont également présentes en pointillés sur les coteaux de l’Hérault, dans la vallée de la Buèges. Sur le plateau du Causse-de-la-Selle, reconnues en AOC Terrasses du Larzac ou encore sur le bassin de Londres et le long de l’Avèze à Brissac.


Causses, garrigues et
agro-pastoralisme méditerranéen
La garrigue
Les garrigues caussenardes représentent un paysage en pleine mutation, entre élevage, viticulture, développement de la garrigue et petits villages.
Les garrigues sont riches en petit patrimoine bâti : les nombreux chemins, murets, capitelles (cabane en pierres sèches), lavognes (mares façonnées en pierres) parcourant les garrigues sont les témoins d’une exploitation passée; les restanques (terrasses) en friches témoignent d’une ancienne activité agricole.




Le pastoralisme
Sur le plateau du Causse de la Selle, au coeur des Gorges de l’Hérault, l’activité pastorale et forestière constituait la dynamique de la croisée des routes de Saint-Martin-de-Londres, Saint-Jean-de-Buèges, Saint-Guilhem-le-Désert et Brissac. Plusieurs grandes métairies se sont côtoyées au cours des siècles, vivant du pastoralisme, de la coupe des bois et des céréales cultivées dans les dolines du Causse. Le secteur était ainsi très fréquenté, notamment par les bergers transhumants et les muletiers.

La disparition des troupeaux a entraîné l’envahissement de la végétation, qu’on appelle fermeture des milieux. La protection de ces paysages ancestraux passe par le redéploiement pastoral. C’est ainsi que voient le jour des projets tels que celui de la bergerie de Montpeyroux, qui permettent de protéger des paysages et pratiques ancestrales reconnus à l’international pour leur authenticité. En 2011 le bien culturel « Causses et Cévennes, paysage culturel de l’agro-pastoralisme méditerranéen » a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, reconnaissant en lui « un exemple exceptionnel d’un type d’agro-pastoralisme méditerranéen. »


Des forêts méditerranéennes remarquables
4877 ha de forêts
Les Gorges de l’Hérault abritent 11 forêts publiques, 3 domaniales, 8 communales pour un total de 4877 ha.
Elles se présentent sous plusieurs aspects : les feuillus comme les chênes, verts ou pubescents, côtoient les résineux (Pin d’Alep et surtout le rare Pin de Salzmann).




Une pinède
exceptionnelle
Les Monts de Saint-Guilhem-le-Désert présentent un massif forestier unique, abritant pins de Salzmann, buis, arbousiers, bruyères et romarins.
Cette pinède, développée sur des roches dolomitiques, est particulièrement connue des naturalistes. Il s’agit d’une espèce endémique, d’une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers.